LE 24 MARS SARKOZY A SAINT QUENTIN
- aux licenciements, au chômage partiel, aux heures supplémentaires ...
- aux suppressions d'emplois dans les services publics
- Au blocage des salaires, retraites et allocations ...
Alors que les entreprises continuent à faire des profits (75 milliards d'€ pour celles du CAC 40), à servir des dividendes à leurs actionnaires (35 milliards d'€) et perçoivent des aides de l'Etat dans le cadre du plan de soutien, des milliers d'emplois sont supprimés : Wagon à Essômes sur Marne, Magneto Wheels à Tergnier, des entreprises sont rayées de la carte : Impress et centre de tri postal à Laon, Teinturerie de la Chaussée Romaine à St-Quentin, le chômage partiel explose partout dans notre département : BSL-TR à Soissons, RCO à Soissons, Rohm et Haas à Chauny, Hydro à Pinon, BORGERS à St-Quentin, MAHLE à Seboncourt ...
Dans la fonction publique, un départ en retraite sur deux ne sera pas remplacé soit 30 000 postes supprimés.
La liste est trop longue pour citer tous les secteurs qui sont concernés et touchés tant sur l'emploi que sur le pouvoir d'achat.
C'est le moment que Sarkozy choisit pour venir confirmer sa politique qui conduit notre pays à la catastrophe. Il veut venir dans la ville de son disciple BERTRAND, ex-ministre du Travail, maire-adjoint à la redynamisation sur un bassin d'emploi où chômage et précarité explosent, dans une circonscription où les communes voient fermer des classes, des écoles, leurs bureaux de postes, leur perception...
Les dégâts de sa politique sont immenses pour des milliers de salariés actifs, privés d'emplois et retraités qui vivent aujourd'hui dans l'angoisse du lendemain et qui ont plus que jamais besoin d'une organisation syndicale forte qui défend leurs intérêts.
C'est cette période que choisit le Sénateur-Maire pour re-signifier à la CGT qu'il entend l'expulser des locaux de la Bourse du Travail pour la fin de l'année.
Nous ne pouvons laisser faire à la fois la dégradation économique de notre département et les attaques contre la 1ère organisation syndicale de ce pays.
Venez nombreux dire à Sarkozy et à ses soutiens locaux que sa politique n'est pas la bonne pour sortir de la crise, qu'il y a d'autres solutions.
- au gel des licenciements, à un véritable statut du travail salarié ...
- au maintien et au développement des services publics
- à l'augmentation des salaires et du pouvoir d'achat